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Spiro 65 : formation des médecins généralistes des Hautes-Pyrénées à la spirométrie pour une détection précoce de la BPCO - 09/01/24

Doi : 10.1016/j.rmra.2023.11.184 
A. Demaegdt , M. Fleury, V. Latry, T. Duong
 Service pneumologie, centre hospitalier de Bigorre, Tarbes, France 

Auteur correspondant.

Resumen

Introduction

La BPCO reste un enjeu majeur de santé publique mais elle est sous diagnostiquée. Son diagnostic précoce permet de ralentir l’évolution naturelle de la maladie et la qualité de vie des patients. En France, peu de médecins généralistes réalisent des spirométries par manque de formation. L’objectif de cette étude est de former les médecins généralistes des Hautes-Pyrénées à la spirométrie et de comparer la sévérité des patients diagnostiqués par les médecins généralistes (cohorte prospective) par rapport aux patients diagnostiqués en 2019 par les pneumologues du centre hospitalier de Bigorre (cohorte rétrospective).

Méthodes

Il s’agit d’une étude prospective non interventionnelle RIPH 3 monocentrique. Les médecins généralistes ont été formés par les pneumologues à la spirométrie au décours d’une soirée. Ils réalisaient les courbes débit-volume aux patients suspects de BPCO (3 réponses positives à l’autoquestionnaire GOLD) et envoyaient ces courbes aux pneumologues, ainsi que les facteurs de risque des patients (tabac, comorbidités, curriculum laboris…). Nous avons comparé cette cohorte prospective de patients atteints de BPCO à la cohorte rétrospective de patients diagnostiqués en 2019 par les pneumologues au Centre Hospitalier de Bigorre.

Résultats

Sept réunions de formation à la spirométrie ont eu lieu entre juin 2021 et décembre 2022, réunissant au total 75 professionnels de santé (60 médecins généralistes et 15 IDE). Deux cent quarante-six courbes débit-volume ont été envoyées aux pneumologues, et ce même un an après la formation. Il existe une différence significative quant à la sévérité des patients : les patients diagnostiqués par les médecins généralistes sont à 90 % de stade 1 ou 2, alors qu’ils sont à 83 % de stade 2 ou 3 dans la cohorte rétrospective (p<0,001). Par ailleurs, les patients diagnostiqués par les pneumologues ont davantage de comorbidités (Figure 1).

Conclusion

Cette étude Spiro 65 a permis de former des médecins généralistes à la spirométrie pour qu’ils l’intègrent dans leur pratique quotidienne. Les patients diagnostiqués par les médecins généralistes ont un stade de la maladie plus précoce. Ce type d’études devrait se généraliser dans tous les départements pour arriver à un dépistage massif de la BPCO en France, et inverser l’histoire naturelle de cette maladie.

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© 2023  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 16 - N° 1

P. 103 - janvier 2024 Regresar al número
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